La course aux noisettes : vol. 2

« Comment traverser la route !? Tu as vu le nombre de voitures qui passent ? C’est SU-PER DAN-GE-REUX ! » rétorquait Pika. 
« Maman va nous tuer, maman va nous tuer, maman va nous tuer, maman va nous tuer, maman va nous tuer » répétait-il en boucle
« STOP ! » Pika s’arrêta net !
« Il faut qu’on trouve une solution, en effet, c’est très dangereux ! »

Tandis que Pika ventilait dans le sac de jute et que Pita restait immobile à essayer de trouver une solution, une voix sortie de nulle part leur adressa la parole. 
«  Salut les gars, besoin d’aide peut-être ? » 
Pika et Pita levèrent les yeux, et virent une mésange bleue posée sur une branche. 

« Besoin d’aide ou pas ? Visiblement, vous n’allez pas pouvoir traverser tout seuls ! » Dit-elle avec d’un air plutôt autoritaire. 
« Et moi je peux vous aider ! » ajouta t-elle
« Mais… il faut vous payer quelque chose ? » demandait Pika un peu effrayé par l’oiseau. 
« Non non, il faudra juste répondre à une petite énigme »
« Non merci ! C’est bien gentil mais nous n’avons pas le temps avec vos sornettes !» Rétorqua Pita.

Les deux frères partirent aussitôt et commencèrent à se rapprocher de la route, mais il était évident que la traversée était trop dangereuse pour les deux jeunes écureuils. 
Ils revinrent alors tout penauds vers la mésange. 
« Bon… Racontez-nous votre énigme, qu’on en finisse » demanda Pita, l’air blasé.

« Alors… Je peux parcourir le monde entier en restant à ma place, dans mon coin. Qui suis-je ? » Dis la mésange
Pita et Pika se regardèrent un peu interloqués… ils n’avaient pas d'autre choix que de trouver la réponse mais pour le moment aucune réponse ne leur vint.
 «  Euuuuuh… » Dit Pika, ne sachant quoi dire d’autre.
L’heure passait et le soleil indiquait bientôt midi, il fallait faire vite et faire travailler les méninges.

« Réfléchis, réfléchis, réfléchis, réfléchis, réfléchis » se répétait en tête Pita
« J’ai trouvé ! » Dit Pika
« C’est le timbre c’est logique » ! 
La mésange acquiesça et Pita tomba des nues.
Tous les deux montèrent sur le dos de l'oiseau et allèrent de l'autre côté de la route.

Pita senti une goutte d'eau sur le bout de son museau. 
Le ciel s’assombrissait de plus en plus, les 3 compagnons sentant que l’orage n’était pas loin. 
Pika se dit qu’il allait falloir encore un peu de courage pour mener la mission à bien….