Victor se réveille de sa sieste.
Au bout d’un moment, il se lève pour rejoindre sa maman dans le salon.
« Coucou mon ange, as-tu bien dormi ? »
Victor acquiesce, les yeux encore plein de sommeil.
"Je viens de raccrocher avec Granny, elle me propose que nous allions tous nous promener au parc. »
Victor saute de joie. Cette fois, il est réveillé pour de bon.
Quelques minutes plus tard, Victor et sa maman rejoignent Granny devant le grand portail en fer forgé du parc.
Il fait encore chaud, alors ils décident d’emprunter le sentier qui traverse la forêt de chênes, pour se protéger des assauts du soleil.
Ils se promènent tous les trois pendant un long moment dans l’enchevêtrement des arbres centenaires.
« Ça fait du bien, car ce n’est pas facile de trouver un peu de fraîcheur en cette saison. » dit Granny.
Quand ils arrivent de l’autre côté, il est là!
Victor s’arrête net en le voyant. Il n’ose pas demander mais il comprend bien vite que sa maman a compris combien il avait envie d’y aller.
Elle donne quelques euros au monsieur puis elle va s’assoir devant avec Granny.
Enfin !!!
Victor peut enlever ses chaussures et grimper sur le magnifique château gonflable qui n’attendait plus que lui.
Quel bonheur de sauter partout !
Tour à tour, il a l’impression d’être un kangourou ou de voler comme un oiseau!
« Regarde, maman! Regarde Granny! Je suis le roi des aigles !» crie le petit garçon au comble du bonheur.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et il faut déjà rentrer à la maison.
Victor est un peu déçu. Il met du temps à remettre ses chaussures, espérant secrètement que sa maman ou que sa grand-mère lui permettent de faire un tour de plus.
C’est peine perdue, elles ont salué le monsieur du stand et se dirigent vers la sortie du parc.
Victor traine les pieds.
Granny s’approche de lui :
« Nous reviendrons, mon chéri. Ne fais pas la tête! Regarde ce que j’ai pour toi.»
Granny vient de sortir une sucette de son sac.
Victor retrouve le sourire. Il dit au-revoir au monsieur, puis prend, gentiment, la main de sa grand-mère pour sortir du parc.
Il jette un dernier regard derrière lui et murmure, en direction du château:
« Attends-moi. Je reviens bientôt !»