Arrivés à la maison des parents du garçon, Ange propose à son ami d’aller se baigner. Sampiero, le père du petit Ange, dit à son fils "Nous irons tous ensemble à la plage, ce sera plus rigolo." La famille part alors sur la route de Roccapina. Ulysse découvre avec étonnement un lion de pierre qui se dresse fièrement au dessus de la mer. "Le seul lion que je connaisse est Arthur, le roi de la savane !" s’exclame le petit garçon en riant.
La fin de l’après-midi approche et le petit garçon dit à Ulysse "Nous allons nous promener dans un endroit magique, les falaises de Bonifacio." Sur place, Ulysse comprend que le décor est somptueux. "On dirait que la mer, les vagues et les rochers font sans cesse la même danse quand elles frappent les pierres" s’écrie-t-il.
Avant de terminer sa journée, la famille se rend sur les plages somptueuses de Palombaggia, Rondinara, Santa Giulia, à quelques minutes de Porto-Vecchio. Ulysse, habitué à la vie citadine, n’a jamais vu de si beaux lieux. Ses yeux sont émerveillés lorsqu’ils regardent les plages, toutes plus belles les unes que les autres. Ange s’exclame "Alors, elle est pas belle mon île ?" Ulysse, ne peut qu’approuver avec plaisir. "Allez, on va manger maintenant le sauté de veau de ma grand-mère."
A Sartène vit la grand-mère du petit Ange. Sa maison est mitoyenne de celle des parents de Ange, la bonne odeur de la cuisine attire tout de suite Ulysse. Une dame, habillée en tablier, l’accueille. "Fiddolu, que fais-tu ici ?" Ulysse ne comprend pas, son ami Ange lui traduit "C’est du Corse ! Fiddolu" signifie enfant.
Le lendemain, Ange, emmène son ami dans les ruelles de la ville, ils jouent ensemble et se racontent des histoires. "Que font nos parents ?" demande Ulysse. "T’occupes, ils dégustent un embrucciatta (tarte au brocciu) sur la place Porta. Après ils iront chez Sampiero ou Thomas pour discuter" dit Ange
Et en effet quelques minutes plus tard, la famille se retrouve à la cave Sartenaise, pour déguster le saucisson et le jambon de Claude. Ulysse et Ange font tourner Claude en bourrique. En effet, à chaque fois qu’il a le dos tourné les enfants viennent chipper des morceaux de jambon et de saucisson que Claude avait coupé pour ses clients.
FIN